Ralica Kovrov

Nom : Kovrov
Prénom : Ralica
Nationalité : Biélorusse
Âge : 38 ans

Statut du sang : Mêlé
Métier : Pozhiratheli et Professeur des Êtres Inférieurs
Particularité : /
Baguette : 25,3 centimètres, bois de chêne blanc, nerf de ventricule de dragon, inflexible
Patronus : Lémurien
Epouvantard :
Amortencia :

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déjantée / irrationnelle / impulsive / loyale / patiente / colérique / lunatique / instable / hyperactive

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Avant sa mésaventure, Ralica était une jeune femme des plus charmantes, courageuses, toujours prête à aider et à tendre la main aux inconnus. Bien qu'elle n'ait pas pu suivre les cours à Durmstrang, alors toujours réservés aux garçons, elle a reçu une éducation des plus complètes avec son père et sa gouvernante, à domicile. A l'âge où elle aurait dû être diplômée, elle a suivit une formation pour rejoindre la police magique, bien que ce domaine soit alors peu fréquenté par les femmes. Mais elle était têtue, elle voulait devenir un agent de police et faire régner la justice dans la Biélorussie, où elle a vécu jusqu'à ses vingt ans. A cet âge, elle fut mutée en Bulgarie pour remplacer un agent décédé sur le terrain.

La Bulgarie était bien différente de sa Bioélorussie natale, où les plus graves délits étaient des toilettes publiques piégées ou des détournements d'objets moldus destinés à la revente. En Bulgarie, des gens mourraient, étaient retrouvés dans le coma suite à des blessures sorcières, des moldus étaient portés disparus... L'oeuvre des Pozhirateli, qu'on disait. Pendant plusieurs années, Ralica a pourchassé ces mangemorts dans le but d'amener la paix dans ce qui serait son nouveau pays. Une fois, alors qu'elle en avait trouvé un des plus haut placés, il lui fit une révélation étonnante : le problème n'était pas les Pozhiratelis, mais le Ministère.

Bien qu'elle ait lutté pendant des années contre eux, Ralica écouta les arguments du mangemorts et finit par se rallier à leur cause. Le Ministère voulait à tout prix éliminer ces gens et asseoir son pouvoir sur tous les bulgares, moldus compris. C'était inacceptable. Elle aurait voulu démissionner sur-le-champ mais décida de rester dans la police, servir d'infiltrée pour les Pozhirateli. Elle n'était pas discrète, bien sur, et fut vite démasquée. Après qu'ils se soient assurés qu'elle n'était pas sous Imperium, ses supérieurs décidèrent de l'envoyer à Nurmengrad pour les trente années à venir.

Ce séjour à l'ombre, seule dans sa cellule, entourée uniquement de détraqueurs qui la brisaient jour après jour, eut raison de sa santé mentale. Ralica devint hystérique, lunatique, elle hurlait à s'en casser la voix, riait en entendant les cris désespérés des nouveaux arrivants et pleurait en voyant certains se faire relâcher. Elle devenait folle. Mais son intelligence ne déclina pas, loin de là, lors de ses périodes de délires, on pouvait l'entendre réciter des passages entiers des manuels que son père lui avait fait lire à son adolescence et les noms des gens qui l'ont arrêtée revenaient souvent dans ses paroles qui paraissaient n'avoir aucun sens.

Elle avait perdu le fil des années, ne sachant plus s'il lui restait 25 ou 5 ans à purger, quand un homme, son voisin de cellule, apparu devant elle. Elle ne savait pas comment il était sorti ni comment il comptait quitter la prison, mais elle savait une chose : il fallait qu'elle soit du voyage. Elle n'eut pas à le supplier longtemps : il ouvrit sa cellule et la tira par la manche de son horrible uniforme gris et l'emmena dans un dédale de couloirs, contournant les rares détraqueurs qui se trouvaient là. Sa santé mentale étant bien atteinte, elle ne saurait se rappeler exactement comment elle est sortie de là, ni qui l'en a tirée, mais elle s'en fiche : elle est dehors et n'aspire qu'à une chose : se venger.

A peine sortie de sa prison, toujours vêtue de son uniforme, elle se hâta de trouver le nouveau chef des Pozhirateli et le supplia à genoux de lui apporter sa clémence. Elle lui était toujours loyale et ferait n'importe quoi pour qu'il l'aide à se venger de ses geôliers. Une semaine plus tard, elle avait reprit une allure digne d'une femme de son rang, reprit ses esprits et sa noblesse, et s'était vue offrir un travail : professeur à Durmstrang.

La révolte contre le Ministère est en route, et Ralica compte bien y prendre un rôle important.